samedi 18 mai 2013

Décrivez en quelques lignes un lever de soleil au bord de la mer, sans la lettre 0


Par Danièle

L’aube, c’est le plus beau des instants de la matinée. Prendre le temps de respirer et d’admirer ce camaïeu de jaune. J'aurais aimé utiliser cette lettre maudite afin de décrire au plus près cet éphémère incendie, ce lever de cet astre si brillant au dessus de la mer étincelante. Tant pis, il faudra faire avec l'imaginaire de chacun. When the day is begining, the sun is here.

Par Grégoire
 
Etendu sur le sable. Le regard perdu dans le ciel.
Les images viennent et se fixent, un bref instant, surgies du passé. Elles disparaissent, pas vraiment ; cela est difficile à dire en réalité sans une lettre précise.
Dieu qu’elle me manque cette lettre.
Je m’en passerai dès à présent et, à l’avenir, en inventerai bien une autre, la travaillerai de mes mains des nuits durant si cela est nécessaire.
Il se leva, surpris : l’astre était déjà au-dessus de la ligne, entre mer et multivers, dans sa splendide immanence.
Ses pensées évanescentes le quittèrent. Il était seul, face, pas à lui-même, mais à l’infini. 

Par Marie

Sur un hamac, suspendu à deux fûts de palmiers, je m'extasie :
         une balle jaune surgit de la mer.
Elle s'élève, illumine, enflamme, embrase le ciel.
         Ah ! Que c'est beau!
  
Par Martine

Lumière naissante, feu du zénith en devenir entre sable et mer, tu apparais à l’infini.
Chaleur grandissante à fleur de peau, tu envahis mon être peu à peu.
Reflets de pierre précieuse brillante sur l’eau, tu réchauffes la terre, indispensable, tu es vie, puissance et énergie.

 Par Saki

Premier filet de lumière au ras des vagues murmurantes, du blanc tu passes au jaune citrin.
Tu t’élargis peu à peu, la mer enfle ses chants, puis tu vires à la teinte mandarine et la belle bleue s’apaise, chaque matin rassurée de ta renaissance.


Par Sylvie

Un matin, les pieds plantés dans le sable, entre ciel et mer, je vis la lumière du matin se lever paisiblement sur une étendue marine qui s’amusait à capturer les flambeaux de cet astre si plaisant à mes yeux.




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